La dentisterie contemporaine amorce depuis quelques années un virage considérable quant à la réflexion des réhabilitations proposées aux patients. La description du gradient thérapeutique par Tirlet et Attal replace l’économie tissulaire au centre de la réflexion de la réhabilitation. Guidés par sur cette voie vient s’ajouter le « puzzle physiologique » décrit par Magne et Belser où fonction, biologie, mécanique et esthétique cohabitent . L’avènement des caméras numériques dans les cabinets dentaire a aussi facilité l’accès aux omnipraticiens à l’aligneur invisible qui permet le contrôle des mouvements dentaires en amont de la réalisation orthodontique.

La demande croissante de traitements esthétiques demande au dentiste omnipraticien de connaitre et de maitriser de nombreux domaines de sa pratique le poussant à devenir un omnipraticien informé des dernières possibilités et thérapeutiques de traitements.
Dans cet environnement où l’apparence physique prend une place de plus en plus importante, les malpositions dentaires peuvent représenter une réelle souffrance psychologique.

L’économie tissulaire est désormais préférée aux réhabilitations délabrantes, qui répondent parfois à une demande d’immédiateté véhiculé par des réseaux sociaux où les avant/après fleurissent.

Le choix de la thérapeutique par aligneur représente une évolution notable de l’approche de l’omnipraticien qui avait tendance à adresser l’ensemble de ses patients à l’orthodontiste spécialiste ou à vouloir réaliser la réhabilitation à l’aide de prothèse sans faire appel à ses connaissances orthodontiques.

Ainsi le paradigme tend à changer chez les générations sans que la formation initiale suive le courant de pensée de plus en plus conservateur laissant des générations de dentistes prisent en étau entre gradient thérapeutique et manque de connaissance orthodontique.

L’enjeu principal de cette journée est de guider le participant de la phase diagnostique à la phase de réalisation du traitement par aligneur.

Les objectifs de cette action ont pour but de favoriser le recours aux aligneurs en amont ou à la place d’une réalisation prothétique et sa réflexion numérique préalable conformément à la fiche de cadrage 160 avec une maitrise théorique et pratique des protocoles de réalisation